Entrevue avec le sous-préfet Thierry DEVIMEUX le 28 avril 2017…
Retrouvez ici même quelques-uns des points développés lors de cette rencontre par DELRUE David, secrétaire adjoint du syndicat Force Ouvrière du CHV et reflétant la situation actuelle de l’établissement :
- Un établissement public à but lucratif où la politique du rendement prime sur une offre publique de soins la plus complète possible. Patients versus clients où comment on en vient à parler plus d’argent que du soin…. Fermeture de lits, de services, suppressions de postes, des moyens budgétaires de plus en plus restreints…
- Un manque cruel de professionnels à tous les niveaux (médical, paramédical, médico-technique, administratif…), une politique de précarisation des agents avec un usage abusif des CDD. Des agents déplacés d’un service à un autre comme de simples pions sur un échiquier, des appels incessants au domicile pour assurer la continuité des soins…
- Des titularisations de moins en moins nombreuses alors que l’activité est en constante hausse et qu’un titulaire partant à la retraite et occupant un poste pérenne n’est pas remplacé de manière systématique come cela devrait être le cas.
- Des conditions de travail des agents de plus en plus difficiles à vivre et souvent proches du burn-out , de l’épuisement professionnel poussant de plus en plus d’agents à trouver un exutoire à travers des demandes de formations externes, des disponibilités voire des démissions. Explosion des Heures Supplémentaires, des situations de plus en plus inextricables au moment des périodes de congés…
- Peu ou pas de promotions professionnelles, des agents dans l’attente de postes aménagés de plus en plus nombreux suite à des problèmes de santé résultant souvent d’un exercice professionnel exacerbé.
- Un Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) qui ne doit en aucun cas conduire à une mutualisation de moyens passant par une mobilité forcée du personnel.
- Une difficulté de plus en plus accrue pour le personnel pour se garer au sein de notre établissement provoquant du stress, les obligeant à se rendre sur leur lieu de travail plus d’une heure avant la prise de leur poste pour tenter de trouver un emplacement pour garer leur véhicule. L’inaccessibilité du pont Villars et la suppression de certains arrêts des lignes de bus Transvilles nécessitent une réflexion et une réaction urgente des différents protagonistes concernés…
L’hôpital public, nous y tenons : Arrêtons la casse avant qu’il ne soit trop tard….
CHV pour Centre Hospitalier de Valenciennes et non pas Claquer à Haute Vitesse…